Emmêlée

 

 

 

 

Perdue dans mes cheveux,

Ma tête flotte entre deux spleens ;

Et je m’enroule autour de moi

Sous l’aile noire de ma tignasse.

Je ferme les yeux, je me colmate

A coup de phrases et de murmures…

Je désarticule la syntaxe,

Je psalmodie les lettres mortes,

Je donne le ton à mon ennui.

Si la lumière vient à passer,

Je la tresserais comme une natte

Ou la dresserais comme une chatte.

Pour la garder sous la chevelure

Où je me love infiniment.

Comme un serpent enamouré

Sous le couvert de mes cheveux



27/10/2009
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