La porte du palais

 

 

 

 

Les ailes de la nuit, frêles sanctuaires suspendus,

Se froissent encore une fois aux angles de tes rêves…

Tu redescends sur terre dans un soupir de lune,

Et retournes aux racines qui murmurent sous les arbres.

Du haut de mon indifférence,

Assise au bord de la romance,

Je perçois ton manège autistique…

Je sais l’hémorragie des flash-back synthétiques,

Ceux où tu puises le spleen que tu vends aux fantômes.

Camelot des nostalgies et des plaies purulentes,

Tu prostitues le verbe et travestis l’amour…

A la recherche de ton âme, les yeux fermés,

Juste au cas où elle t’attendrait derrière la porte.

Du palais des vanités.



12/05/2009
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