Destin Smalto

Destin Smalto      

 

 

 

 

 

A l’arrière du corbillard,

Après la porte de bois vernis,

Un lupanar minimaliste attend

Les cantharides anonymes.

Et loin derrière,

Les corbeaux trottent,

En lunettes noires et Smalto…

Ça coasse plus à cette heure-là,

Ça bavasse pas, mais ça avance,

Avec classe.

En silence.

 

Des lueurs maffieuses sur le plumage,

Les calibres dorment sous le ramage…

 

Si un canon est encore chaud,

Encore vibrant, poudré de noir ;

Celui qu’on suit, sapé sapin,

A donné sa langue au destin.

Ce grand type silencieux,

Qui chausse du 44,

Au niveau du barillet.

Et qui rase gratis les baveux,

Au niveau du col blanc.

En silence.

Avec classe…



16/11/2008
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