Les poings contre la muraille
Les poings contre la muraille
Hétérocère aux ailes d’amiante
Tu te consumes à la racine du mal…
A la lumière tendre d’un soleil voleur de rêves.
Phénomène d’auto combustion constante,
Tu crépites, tu flamboies !
Et tu meurs,
A petit feu…
De la braise à la cendre, il n’y a qu’un mot ;
Celui qui t’immole à l’infini, seconde après seconde.
Celui qui se répète en boucle sur le disque noir de tes pupilles carbones…
Non.
Pas de Nymphose chez les papillons de nuit,
Pas de cocon non plus,
Le cœur à vif fend l’air plus vite !
Et il faudra bien ça pour ne rien voir.
La vitesse de la lumière qui met la honte à nu.
Avec la rage qui hurle aux oreilles de la peur,
Entre deux typhons muets mais mortels…
Et tu frappes, tu lacères, tu te débats, tu essayes !
Les murailles de l’amour sont des miroirs ;
Et leurs portes sont blindées,
Pardonne-moi…