Silence
Silence !
Extérieur nuit.
Je rembobine
Je me repasse
Les rushs de nos clashs trashs.
Juste avant le crash,
Juste avant l’aube…
Derrière l’écran de mes paupières closes,
Sous la douleur
Sous la brûlure
Sous cette peau bleuie par l’amour,
Caressée, touchée, palpée, frappée
De stupeur, d’infamie…
Flétrissement fugace
Sous les projecteurs aux regards crus.
Je surjoue
Je récite le bonheur à midi,
Je supporte la douleur à minuit…
Et je soudoie ma volonté à coups de promesses naïves.
En écho aux souvenirs qui me collent au talon d’Achille…
Pop-corn, chocolats glacés ?
Le soir comme un clap de fin
Sans happy end.
Un levé de rideau avant les trois premiers coups
Et avant les autres…
Demain matin, il fera jour sur la scène des sentiments.
Se grimer comme par réflexe,
Lunettes noires et arnica
Presque une star
Proche du coma
Pour cacher « ça »
Pour être à toi.
Douloureusement…
Générique de fin
Lumières !
Exit…