Avant tout
Avant tout.
Il faudrait écrire petite.
Car tes doigts tièdes sonnent creux
Sur la peau distendue du rêve…
Il faudrait ramasser tes univers disloqués,
Dénouer les circonvolutions que le doute trace dans tes brouillards.
Tout regrouper en un seul cri.
En un seul mot d’urgence.
Le hurler à des oreilles aveugles,
L’abandonner aux regards gris des sourds,
Le renier,
L’oublier,
Mais avant tout : l’écrire.