Avant tout

Avant tout.

 

 

 

Il faudrait écrire petite.

Car tes doigts tièdes sonnent creux

Sur la peau distendue du rêve…

 

Il faudrait ramasser tes univers disloqués,

Dénouer les circonvolutions que le doute trace dans tes brouillards.

Tout regrouper en un  seul cri.

En un seul mot d’urgence.

Le hurler à des oreilles aveugles,

L’abandonner aux regards gris des sourds,

Le renier,

L’oublier,

Mais avant tout : l’écrire.



27/04/2009
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