Jusqu'à la dernière goutte.
Je regardais, absente, l’étrange chemin rouge,
Les arabesques sombres aux jeux aventureux,
Les courbes exotiques d’une ligne vermeille,
Le dernier de tes mots en déliés sulfureux,
Qu’une goutte sang dessinait sur ta peau…
Sur la soie opaline de ta cuisse alanguie.
Et mes cils alourdis brassaient l’air autochtone
Comme deux papillons morts que le vent réanime…
J’ai relu sur ta peau l’épitaphe d’un amour
Qui n’engageait que toi, élégant éphémère…
J’ai regardé d’en haut ta couleur se flétrir,
Avant de retrouver le sentier de la chair.