L'ange qui danse

L’ange qui danse.




Le ballet polychrome des sunlights névrotiques prend possession de l’air ambiant.

Et toi.
De blanc vêtu, de rythme investi, tu danses ? Presque… Tu vis. Tu nages, tu manges. Tu respires la musique de tout ton corps. Des décibels par intraveineuses invisibles t’alimentent en rêves binaires. Les reins délivrés des désirs obligatoires, répondent par l’instinct aux vagues de sons qui les transpercent… Danse mon ange, il n’y a que toi ici. Les autres ne sont que fantômes quand toi tu engendres la musique en la pénétrant. Je ne peux te rejoindre sur cette piste numérique ; je ne peux qu’admirer ce remix tribal, ce sabbat sans autre flamme que la tienne. Te regarder de mes prunelles de pierre, du fond de mes inhibitions statiques…Toi dont les pieds séduisent le sol au point qu’il semble onduler, jongler avec leur transe. Les yeux tournés vers ta résonance intime, tu deviens paroxystique, inatteignable… Et ton aura rythmique, vibratoire, s’étend et irradie ce qui t’entoure. Lueur bleutée de grâce aveugle et aveuglante. Tu n’es plus homme mon ange, déshumanisé, désarticulé tu flottes… Le bout des doigts jouant sur le piano du temps une mélodie réinventée. Que ça parle d’amour, qu’est-ce que ça peut bien faire ? Au-dessus de l’amour, au-dessus de tout, il y a la musique, il y a la danse. Il y a toi.



31/03/2008
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