So long cow-boy

So long Cow-boy

 

 

J’ignorais qu’un courant d’air pouvait brûler.

Merde.

On ne m’avait pas prévenu.

J’ai entendu la brise chanter le tonnerre,

Je croyais connaître la chanson.

Et j’ai découvert le bruit d’un os percé.

Le craquement fugace…

Net, sans douleur.

Un goût métallique en bouche,

Fuite de cerveau vers le Larynx…

Et le sol qui broie les genoux,

Instantanément.

Là, les connexions se réaniment.

Et il fait froid sous mon Stetson…

Une vibration qui s’éternise

Tambour de guerre à l’agonie.

 

Comme une allumette calcinée

Mon corps s’arque vers la poussière

Ma volonté

Mon cigare

Mes lanières

Viennent s’y écraser amères…

 

La bouche entrouverte sur le sol

Où je me répands, stupéfait…

Je goûte à la rue vue d’en bas

Sans le vouloir car elle s’infiltre.

Vague impression d’avoir mal à la fierté,

D’avoir raté quelque chose,

L’instant peut-être…

Et le reste du monde qui ralentit.

Des voix s’éloignent mais on s’approche,

Une Santiag retourne ma carcasse…

Et le soleil me fait un signe,

Mais je ne peux plus fermer les yeux.

C’est peut-être ça finalement

Le paradis des cow-boys…

Un goût de sable et de soleil sur un fond salement bleu…

Et puis la nuit.


Il fait sacrément froid dans c’saloon…


31/03/2008
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