Te rater
Te rater
Une belle histoire qui passe,
A faire sonner les pianos bastringues
A me faire regretter certaines virginités…
Une belle rencontre ratée,
Comme un wagon lut dans un roman de cuisine,
Ces aventures empestant le courage d'êtres forcément à part…
Deux questions posées en même temps dont on ignore les réponses,
Involontairement ou pas…
Il y a tellement de bruit entre mes oreilles,
Comment t'entendre ?
Me crever les tympans au fer rougit de la vérité,
Peut-être…
Cent doutes, mille,
Un million de larsens qui se télescopent,
Les néons des peep-shows grésillent
Au fond de mon crâne aux ambiances glauques et acides.
Relent amer de Jazz en fond de verre ambré…
La poussière, ça pique le nez,
La grise comme la blanche ;
Et ça ruine les portraits, les dimanches à la campagne…
Ça donne un goût métallique aux rêves
Et ça finit là où ça n'a pas commencé…
Dans le calme.
Le calme blanc aseptisé et asexué ;
Non les infirmières ne sont pas des femmes ;
Juste des créatures tentaculaires
Qui dégainent des paroles stratifiées et des instruments de tortures
Plus vite qu'elles ne respirent l'empathie.
Les blouses trop blanches me font froid au ventre.
Où sont cachées les tâches de sang et autres humeurs ?
C'est pas normal… ça me fout les jetons…
Comme toi.
Tu es trop pour moi pour être honnête.
Trop vivant, trop lucide, trop lumineux…
Je préfère penser que je t'ai raté,
Au profit d'un connard inoffensif.
Un que je ne regretterais pas.
Un, pas comme toi.
Un… Comme moi.