A temps
A temps
Baisser la garde
Et ouvrir les yeux…
Pour découvrir qu’on a touché le fond
En plein cœur.
Que le vide se répand, s’écoule sur le silence…
En pandémie visqueuse, des bords d’une plaie béante ;
L’arme à la main,
Canon fumant…
Suivre d’un œil creux l’écoulement monochrome,
Y rechercher la forme que prendra le néant.
Et dans quelle direction l’instant prendra la fuite,
Pour bifurquer…
À temps.