Age quod agis
Age quod agis*
De l'élégance d'un geste que le soleil distend
Il ne reste parfois que l'aura de l'élan.
L'intention hésitante privant la tentation
D'un ravage délicieux aux bornes pulvérisées.
J'ai du rêver ces lèvres qui murmuraient l'essence
De mes pulsions salines endormies sous la grève…
J'ai du fermer mon âme à ces chants sulfureux
Car j'ai croisé ton corps sans jamais le toucher.
De l'illusion d'amour qui dansait sur ma langue
Il ne reste aujourd'hui que l'âcre du regret.
L'acidité saumâtre ruminant l'avant-hier
D'une chance passagère en évaporation.
*fais ce que tu fais.