Age quod agis

Age quod agis*

 

 

 

 

De l'élégance d'un geste que le soleil distend

Il ne reste parfois que l'aura de l'élan.

L'intention hésitante privant la tentation

D'un ravage délicieux aux bornes pulvérisées.

 

J'ai du rêver ces lèvres qui murmuraient l'essence

De mes pulsions salines endormies sous la grève…

J'ai du fermer mon âme à ces chants sulfureux

Car j'ai croisé ton corps sans jamais le toucher.

 

De l'illusion d'amour qui dansait sur ma langue

Il ne reste aujourd'hui que l'âcre du regret.

L'acidité saumâtre ruminant l'avant-hier

D'une chance passagère en évaporation.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

*fais ce que tu fais.



15/05/2009
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