En cas de naufrage

En cas de naufrage

 

 

 

Je vais aller loin tu sais…

Loin sur ta peau, entre tes gestes ;

J’irais au fond des choses,

Celles que tu caches derrière les cils,

Celles qui transpirent quand tu frissonnes…

 

Je t’aurais prévenu,

Mais n’aies pas peur, je serais tendre ;

En précautions et en murmures,

En questions nues et en caresses…

Il faudra préserver l’objet de mon délire.

 

Je paierais pour la casse,

A la hauteur de tes moyens,

A la rougeur de tes carmins…

Et dans l’attente de ta dérive,

J’écoperais d’un an d’amour…

 

Hardi matelot !

En campagne pour la frontière de tes frissons,

J’dessine une croix sur ta poitrine,

J’y plante mon encre indélébile,

Pour me souvenir où replonger…

 

Après le naufrage.



12/09/2008
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