Les fleurs fanées de la perdition
Les fleurs fanées de la perdition
La mauvaise graine pousse entre les clous…
Entre les vices et les vertus…
Chiendent chétif aux regards innervés
Chichement.
Haussement d’épaule qui s’éternise
Des fois que des ailes de cuir poussent dans son ombre…
J’ai rien fait d’mal, c’est juste que…
Juste que…
Je suis née.
Derrière le rideau de tes cheveux bleus,
Dessous ta peau déjà usée, déjà souillée
Il a quinze ans que tu survis.
Le labyrinthe des jours est modulable,
L’errance ne fait que balbutier.
Toi, fille de l’air, tu t’époumones…
Je ne sais pas pourquoi…
Pourquoi…
Je suis née.
Si tu survis,
Dans l’énergie morte de la ville,
Dans le halo d’un réverbère fantôme,
Tu me trouveras.
Et l’on portera ensemble tes questions
Aux objets perdus…
Et au parvis des miséreux,
Nous oublierons ensemble
Les fleurs fanées de la perdition.