Les fleurs fanées de la perdition

Les fleurs fanées de la perdition

 

 

 

 

 

La mauvaise graine pousse entre les clous…

Entre les vices et les vertus…

Chiendent chétif aux regards innervés

Chichement.

Haussement d’épaule qui s’éternise

Des fois que des ailes de cuir poussent dans son ombre…

 

J’ai rien fait d’mal, c’est juste que…

Juste que…

Je suis née.

 

Derrière le rideau de tes cheveux bleus,

Dessous ta peau déjà usée, déjà souillée

Il a quinze ans que tu survis.

Le labyrinthe des jours est modulable,

L’errance ne fait que balbutier.

Toi, fille de l’air, tu t’époumones…

 

Je ne sais pas pourquoi…

Pourquoi…

Je suis née.

 

Si tu survis,

Dans l’énergie morte de la ville,

Dans le halo d’un réverbère fantôme,

Tu me trouveras.

Et l’on portera ensemble tes questions

Aux objets perdus…

 

Et au parvis des miséreux,

 Nous oublierons ensemble

Les fleurs fanées de la perdition.



07/10/2008
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