Pendant ce temps-là...
Mes espoirs se déposent sur l’aura du destin
J’ai des yeux d’écorché qu’aucun souffle n’apaise
Et les mains engluées de caresses fugitives
Je tisse pourtant encore ma toile dans la tempête
Alors que le temps suinte,
Le temps ravine,
Le temps se marre en cage.
Je récupère mon innocence au terminal des rendez-vous
Pour croire encore un peu que c’est la pluie qui s’évapore
Une illusion intempestive vient piqueter mon désespoir
Elle me redresse et me repousse jusqu’aux limites de la lumière
Alors que le temps chante
Le temps s’agite
Mais le temps perd ses ardeurs
J’apprends à mon cœur à ricocher entre l’horizon et les grands fonds
Et à ma carcasse à résister aux coups de soleil, aux jeux de la foudre
Mais mon âme disloquée se désagrège sous un Missel
L’éveil sera violent au pays nostalgique alors je prends mon temps
Alors que le temps, lui…