Peurs nocturnes

Peurs Nocturnes

 

 

 

Les jeunes enfants pleurent souvent au moment du coucher…

 

 

 

Que ne suis-je silence pour m’éteindre en bouche ?

Et que restera-t-il de moi au bout des heures de lumière ?

Le vide de ma psychose résonne ;

Creux…

J’ai tranché les phalanges et rongés tous les ongles 

De la nuit qui m’enlace et m’étrangle sans bruit.

L’obscurité, vapeur, condensation d’ennui

Se répand sur ma peau, pénètre mes angoisses…

Névroses écartelées qui hurlent au vent du soir.

Et j’ai mal.

Ferme les yeux et chut… La nuit porte conseil.

Et elle porte en son sein des horreurs pantomimes,

Les rêves avortés, les serments sans retour…

Au prix de gros elle vend les organes de l’amour,

Pour transplanter des anges momifiés dans l’extase…

Et j’ai peur.

Calme toi, respire à fond…

Ça sent l’éther ici… Ou le formol ?

Le cul posé sur l’autel d’Albâtre, je dialogue avec mon cerveau.

Il flotte, stoïque, dans son bain jaune ;

Faisant des bulles acides à chaque pensée trop pieuse.

Les ténèbres de glace m’ont avalée sans mal,

Mes griffes se sont plantées dans le derme fuyant.

Le sourire de la nuit tintant comme une alarme,

Ne m’a empêché de dormir…

Ni de mourir…

Finalement.

 

 



31/03/2008
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