Courir

Courir

 

 

L'asphalte sous les pieds

Ma rate va éclater

 

Je me fais le bitume, les braises

J'inonde les rues des mes névroses

Je fais saigner mon cœur en proses

Et d'équinoxes en ecchymoses

Je viole le vent qui prend la pose

 

S'enfuir de nous pour oublier

Tes yeux opaques de suicidé

 

Ne plus jamais s'appesantir

Sur les projets de l'avenir

A défaut d'en parler, l'écrire

Sur tous les murs sans coup férir

Pas assez dure pour en sourire

 

Juste assez vite pour ne pas trop souffrir.



31/03/2008
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